2021 : Une nouvelle étude de fiabilité inédite est en cours.
Fiabilité de la symptothermie
La fiabilité contraceptive
Le calcul de la fiabilité d’une méthode contraceptive est réalisé en comptabilisant le nombre de grossesses non désirées sur un certain nombre de cas. Le pourcentage obtenu est appelé l’indice de PEARL.
On distingue classiquement deux indices par mode contraception :
- l’indice en usage “parfait” (aussi appelé indice théorique)
- l’indice en usage “typique” ou pratique (qui prend en compte la réalité d’utilisation de la méthode)
Cette distinction permet de comparer les méthodes entre elles. Néanmoins, on ne peut parler d’utilisation “parfaite” en symptothermie étant donné que la méthode est basée sur l’observation du corps (ce qui est différent d’une méthode étudiée en laboratoire).
Bon à savoir : aucune méthode n’est fiable à 100%.
La fiabilité de la méthode symptothermique
Pour la symptothermie, il est plus correct de parler d’usage typique, qui varie en fonction de l’application de la méthode.
Mention importante : les études sur la fiabilité de la symptothermie concernent uniquement les personnes ayant été accompagnées à l’apprentissage. Il n’existe pas d’études sur les utilisatrices autodidactes.
Selon les études (voir plus bas), la symptothermie montre des indices de PEARL de :
- 0,4% lorsque l’abstinence est pratiquée en périodes fertiles
- 0,6% lorsque les rapports sont protégés en périodes fertiles (contraception barrière)
- 1,8% toute utilisation confondue (incluant des rapports à risques en phase fertile)
La sécurité contraceptive réelle (“usage typique”) dépend surtout de la qualité d’observation des indices de fertilité, de l’identification des phases fertiles et infertiles et du comportement du couple pendant les jours fertiles (abstinence, protection barrière ou prise de risque).
A titre de comparaison, l'indice de Pearl théorique de la pilule (usage parfait) est de 0,3%, mais il s'avère seulement de 9% en pratique (usage typique). L'écart entre l'efficacité théorique et pratique est particulièrement grand en raison des oublis de la prise de la pilule.
Le taux d'échec typique de la symptothermie est seulement de 1.8%, donc nettement inférieur à celui de la pilule.
Le problème est que les médecins comparent souvent l’usage parfait de la pilule avec le l’usage typique de la symptothermie pour défendre la supériorité de la fiabilité de la pilule.
- Voir : Trussel, J. (2011). Contraceptive Failure in the United States, Contraception 83, 397 - 404.
La fiabilité du didacticiel Sympto®
Sur sympto®, l'usage typique est défini par une utilisation d'au moins 12 mois pouvant comporter un certain risque contraceptif calculé, par exemple des rapports dans la phase fertile au début du cycle, lorsque le femme n'observe aucun signe de fertilité, et par un apprentissage de 6 mois sur la messagerie sympto® avec une conseillère attitrée.
Ce n'est pas une utilisation parfaite au sens classique médical du terme.
Une utilisation parfaite se définit sur sympto® par une optimisation maximale du didacticiel par l'utilisatrice et une absence totale de toute prise de risque, ce qui n'est jamais le cas en réalité, et aucunement nécessaire pour arriver à une fiabilité optimale.
Sur sympto®, il n'y a donc jamais d'utilisation parfaite.
En revanche, on peut affirmer que l'utilisation typique de sympto® avoisine 100 %. Une étude sympto® est en cours pour l’attester.
Depuis 2008 (version 2 du didacticiel), le logiciel sympto® n'a pas été une seule fois la cause d'une grossesse non désirée sur quelques milliers de cycles chez les femmes qui ont été suivies pendant 6 mois par les conseillères sur les messageries personnelles de chaque utilisatrice (et qui ont donc appris à s'observer correctement).
En revanche, sympto® ne peut garantir en aucune façon la qualité des observations faites par l'utilisatrice qui travaille en autodidacte.
Sur le didacticiel sympto®, non seulement les lois symptothermiques (qui ont fait leur preuves sur des centaines de milliers de cycles pendant plus de vingt ans) ont été entièrement intégrées, mais elles ont été systématisées, optimisées et rendues parfaitement cohérentes.
Lors de la construction du didacticiel, toute une série de tests unitaires ont été réalisés pour modéliser les situations symptothermiques les plus difficiles et rares. L’accès à ses tests internes peut être reçu sur demande.
- Le code de sympto® est disponible sur demande en Open source.
Les études scientifiques
Classement du didacticiel Sympto®
Deux études comparatives de 2013 et de 2014 ont testé la réaction des applications symptothermiques sur AppStore et Google Play sur plusieurs centaines de cycles réels très bien observés.
Ces études montrent la nette supériorité de sympto®. Cet outil numérique, fruit de longues années de recherche, est le plus performant de sa génération, garantissant un maximum de jours "infertiles", et un maximum de sécurité contraceptive.
- Voir le détail de l’étude comparative sur notre blog (en français)
L'étude de 2013
Publiée dans The European Journal of Contraception and Reproductive Health, Vol. 19, Supplement 1, mai 2014, p. 201.
- Voir communiqué de presse français de l'étude 2013 (en français)
- Voir l’étude comparative 2013 complète (en français)
L'étude de 2014
Publiée dans info@gynäkologie, 4, 2015, 33- 35:
De plus, sympto® est considérée comme l’application symptothermique la plus fiable parmi 40 applications testées lors d’une étude américaine.
- Voir le rapport d’étude du JABF (en anglais)
Pour aller plus loin, quelques études pertinentes sur la méthode symptothermique
Selon les vues et les études du Pr Rötzer (créateur de la première méthode symptothermique) :
Étant donné que la méthode est basée sur la physiologie du cycle, on peut distinguer plusieurs indices de fiabilité en fonction de la phase concernée.
- Phase infertile post-ovulatoire : l'indice de Pearl théorique est de 0,0% une fois que l’ovulation est validée grâce au double contrôle symptothermique. C'est une valeur plus fiable que la pilule.
- Phase infertile pré-ovulatoire : il est de 0,2% les premiers 5 jours du cycle, puis de 0,8% pendant les quelques jours infertiles au-delà des 5 jours, selon le profil individuel de la femme.
Pour le cycle entier, le manuel gynécologique de référence allemand* atteste un indice de Pearl de 0,5% pour l'utilisation correcte, portant sur l'ensemble du cycle.
*Gynäkologie und Geburtshilfe, B. Uhl, 3e édition, 2006, page 474 (Editions Thieme).
Selon une étude sur 20 ans parue dans le Quotidien du médecin
Sur une rétrospective de 20 années, l'utilisation de la méthode symptothermique (alliant le signe de la glaire et de la température) montre un taux de grossesses non-planifiées de 0,4% (indice de Pearl) lorsque l'abstinence est choisie pendant la phase fertile, et 0,6% avec un rapport protégé durant la phase fertile.
Après 13 cycles, soit un an, seules 9,2% des femmes ont abandonné la méthode, un faible taux qui montre une bonne adhésion à ce moyen contraceptif.
Leur conclusion : "La symptothermie est une méthode de planning familial hautement efficace, à condition que les usagers en suivent attentivement les principes".
- L’étude : Frank-Herrmann,P., Heil,J., Gnoth,C. et al (2007) The effectiveness of a fertility awareness based method to avoid pregnancy in relation to a couple's sexual behavior during the fertile time: a prospective longitudinal study. Hum.Reprod., 22, 1310-1319.
- Une synthèse de cette étude parue dans le Quotidien du médecin (n°8111 du 22/2/2007) titre que les "méthodes naturelles peuvent être aussi efficaces que la pilule".
Etude de synthèse sur des études réalisées sur 30 années parue dans Osteopathic Family Physician
Dans leurs conclusions, les auteurs affirment que les méthodes contemporaines de contrôle naturel de la fertilité (FABM : Fertilité Awareness Based Method) "peuvent être aussi efficaces que les hormones contraceptives, sans les risques sanitaires inhérents à ces hormones. (...) Comme la plupart des contraceptifs, les FABM nécessitent d'éduquer les patients à propos des principes d'emploi, et leur succès repose aussi sur la motivation et l'accord de l'utilisateur. (...) Actuellement, la plupart des médecins ne sont pas au courant de la disponibilité et de l'efficacité de ces méthodes, mais ils devraient s'auto-former et rechercher des personnes habilitées à cet enseignement dans leur zone d'exercice, de manière à pouvoir offrir cette option aux couples, et à les soutenir dans leur choix".
- Article récent qui résume les études, dans Osteopathic Family Physician (2013) 5, 2–8: Fertility awareness-based methods of family planning: A review of effectiveness for avoiding pregnancy using SORT, Michael D. Manhart, PhD, Marguerite Duane, MD, MHA, FAAFP, April Lind, MD, Irit Sinai, PhD, Jean Golden-Tevald. From the Couple to Couple League, Cincinnati, OH; Georgetown University, Washington, DC; Park Nicollett Clinic, Maple Grove, MN; and Morningstar Family Health Center, Clinton, NJ.
Autres études
Frank-Herrmann P., Gnoth, C., Baur, S, Strowitzki T, and Freundl, G. Determination of the fertile window: Reproductive competence of women - European cycle databases. Gynecol.Endocrinol. 20(6), 305-312. 2005. Ref Type: Journal (Full)
Frank-Herrmann P., Strowitzki T, Wischmann T, Gnoth, Ch, and Freundl, G. Fertility Awareness in der Hormonsprechstunde - ein Pilotprojekt an der Universität Heidelberg. Forschung für die Frau in einer neuen Welt(Deutsche Ges. für Gynäkologie und Geburtshilfe), PB.11.08. 9-12-2002. Springer. Ref Type: Art Work
Frank-Herrmann,P., Freundl,G., Gnoth,C. et al (1997) Natural family planning with and without barrier method use in the fertile phase: efficacy in relation to sexual behavior: a German prospective long-term study. Adv.Contracept., 13, 179-189
Freundl, G. The effectiveness of NFP, demonstrated on two ongoing studies, the German and the European study. IV. Symposium Internacional sobre Regulacion Natural de la Fertilidad (Asociasion Espanola de Profesores de Planificacion Fam. Nat.), 57-64. 1994. Universidad de Barcelona. Ref Type: Art Work
Freundl,G. (2000) Natürliche Familienplanung und "nicht-hormonale Kontrazeption". Gynäkologe, 33, 679-688.
Freundl,G. (2004) Natürliche Familienplanung. In Bender,H., Diedrich,K., and Künzel,W. (eds), Klinik der Frauenheilkunde und Geburtshilfe. Urban & Fischer, München , Jena, pp. 163-172
Freundl,G. (1998) Kontrazeption per Computer. Hormonmesssystem Persona-Studienergebnisse in Deutschland. (Contraception per computer. Hormone system persona-results of studies in Germany). Fortschritte Der Medizin, 116, 47-48
Freundl,G., Frank-Herrmann P., Godehardt,E. et al (2003) Die Effektivität von Zyklusmonitoren zur Bestimmung des fertilen Fensters . Geburtshilfe.Frauenheilkd., 63
Freundl,G., Godehardt,E., Kern,P.A. et al (2003) Estimated maximum failure rates of cycle monitors using daily conception probabilities in the menstrual cycle. Hum Reprod., 18, 2628-2633
Freundl,G., Suberg,D., Flynn,A.M. et al. (1984) [Natural family planning (symptothermal method) and objective ovulation parameters - a pilot study] Naturliche Familienplanung (symptothermale Methode) und objektive Ovulationsparameter - eine Pilotstudie. Geburtshilfe. Frauenheilkd., 44, 368-374
Gnoth, Ch, Godehardt, D, Godehardt, E., Frank-Herrmann P., and Freundl, G. Kumulative Schwangerschaftswahrscheinlichkeit in natürlichen Zyklen: eine prospektive Studie. Forschung für die Frau in einer neuen Welt (Deutsche Ges. für Gynäkologie und Geburtshilfe). 9-12-2002. Berlin, Heidelberg, Springer Verlag. Ref Type: Art Work
Raith,E., Frank,P., and Freundl,G. (1999) Raith-Paula,E., Frank-Herrmann P., and Freundl,G. (eds), Natürliche Familienplanung heute mit ausführlicher Darstellung der Zykluscomputer. Springer, Berlin, 1-273
Sottong,U., Bremme,M., and Freundl,G. (1992) Lactational amenorrhoea and lactational anovulation in 109 breastfeeding women. Advances In Contraception, 8, 269-270
Sottong,U., Fortrie,C., Bremme,M. et al (1998) Kontrazeption in der Stillzeit Wie werden natürliche Methoden akzeptiert und angewandt? Sexualmedizin, 20, 244-250
Zinaman,M. and Stevenson,W. (1991) Efficacy of the symptothermal method of natural family planning in lactating women after the return of menses. Am.J.Obstet.Gynecol., 165, 2037-2039